samedi 3 mars 2018

Le velib crevé

Madame Catherine Baratti-Elbaz, présidente du Syndicat Vélib’ Métropole, vous dîtes :
Le nouveau Vélib' est un défi technique et industriel
Je vous prie de m'excuser, Madame, mais je ne peux pas être d'accord avec vous.

Vous me paraissez oublier que l'on parle de vélos accrochés à une borne sur la chaussée, de manière somme toute fort semblable à ce qui existe depuis 10 ans dans Paris et dans 100 autres villes de par le monde.

Je ne pense pas que ce projet, malgré l'incroyable ambition consistant à doter 30% des vélos du parc d'une batterie, mérite l'appellation de "défi technique et industriel".

D'autant plus que, comme le préssentaient tous les usagers du service, nous savons maintenant que ce "défi" est échoué : La Ville de Paris vient d'annoncer qu'elle reprend les choses en main, se substituant pour la mise en oeuvre de l'infrastructure, à l'opérateur initialement retenu dans le cadre de l'appel d'offres de délégation publique.

Ce n'est pas un bon service à rendre à nos enfants que de leur faire croire que à Paris, nous échouons devant de pareils "défis", quand les Américains, eux, envoient une voiture (elle aussi électrique, vous noterez) vers Mars dans une fusée, et le tout en musique.

A utiliser ainsi les mots sans précaution, il serait à craindre au final que les enfants américains aient une vision différente et somme toute bien plus ambitieuse, de ce qu'est "un défi technique et industriel".

Contentez-vous donc, je vous prie très respectueusement, de faire fonctionner à nouveau ce service déjà bien éprouvé, et que j'attends avec une impatience grandissante, depuis maintenant 5 mois que j'en suis privé.


  
 





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