dimanche 1 avril 2012

Mon Dieu

Quand le jour se lève à Paris

Sur les pavés du boulevard Arago
Pour l'enfant qu'il faut bien réveiller
Derrière les volets encore fermés

A la Santé, à la Pitié et à la Salpêtrière,
Pour l'enfant qui ne peut pas dormir
à la fenêtre toujours allumée

Pour cette enfant qui n’a pas grandi
dont les sangs crient vers Vous de la terre
malgré les noms gravés au Grenier-sur-l’eau

Quand le soir descend sur la ville,
Pour le souffle de l’enfant qui étudie

qui protègera Paris jusqu’à l’aube

Pour tout cela, soyez sanctifié mon Dieu